Directed by Prismago
Art Basel
Senior Editor: Alicia Reuter
Video Commissioner: Jeanne-Salomé Rochat
Art Basel vous emmène pour voyage à travers les arrondissements de Paris, à la découverte des œuvres du Programme public, qui transforment dix des sites les plus iconiques de la capitale en autant de galeries à ciel ouvert. Des sculptures monumentales installées dans les jardins, aux expositions proposées dans d’emblématiques sites de la ville, les œuvres de cette édition célèbrent la rencontre de l’art, de l’histoire et de l’architecture.
Avenue Winston-Churchill, juste devant le Grand Palais, PUMPKIN (L) (2014) de Yayoi Kusama affiche le motif à pois, signature de l’artiste, sur un de ses sujets récurrents, la citrouille – symbole de résilience et de réconfort à ses yeux. Non loin, Maison démontable 6x9 (1944) de Jean Prouvé invite à la réflexion sur l’architecture de l’après-guerre. Cette maison temporaire conçue pour des populations déplacées, témoigne du talent de Jean Prouvé pour concevoir des constructions modulaires innovantes. Sera également présentée la sculpture monumentale BALMYWISECRACK (2011) de John Chamberlain, où l’aluminium compressé et les couleurs vives se fondent en une expression particulière de forme et d’énergie.
Au Domaine national du Palais-Royal, la splendeur du lieu trouve un écho dans la présence imposante de Paravent Girls (2021-2022) de Ghada Amer. Ces sculptures en bronze mettent en question la représentation traditionnelle de la femme, et l’émancipent en tant que sujet et créatrice. Dans ce cadre de verdure apaisant, l’étincelante Silver Stele (2015) de Heinz Mack réfracte la lumière, jouant avec la perception du·de la regardeur·euse en reflétant le ciel changeant de Paris. À proximité, le Pouce (1965–1988) monumental de César propose un hommage aussi ludique qu’inattendu au corps humain, ce doigt surdimensionné coulé en bronze apparaissant comme l’emblème du nouveau réalisme. L’œuvre minimaliste Untitled (1990) d’Amilcar de Castro témoigne de l’extraordinaire technique, « une découpe-une pliure », de l’artiste et de sa maîtrise de la manipulation du métal. Gold Rush (2006) de Richard Long est une installation de pierres granitiques trouvées dans le massif de la sierra Nevada, que l’artiste a disposées de manière méthodique et géométrique, célébrant les matériaux bruts de la terre. Tribute to Moondog (2024) de Thomas Schütte se lit comme un hommage à l’esprit excentrique du musicien non-voyant. Les fières formes totémiques des Matta’s Tribal Sculptures (1991–2009) de Roberto Sebastián Matta associent l’héritage latino-américain et le surréalisme européen pour une fusion de la mythologie et de l’imagination.
Sur le parvis de l’Institut de France, les branches recouvertes de miroirs et de mosaïques de L’Arbre-Serpents (1988) de Niki de Saint-Phalle créent un éblouissant tourbillon. L’œuvre est une célébration du pouvoir de transformation des serpents, qui effrayaient l’artiste lorsqu’elle était enfant. Poussant en plein milieu de la place Vendôme, le Giant Triple Mushroom (2024) irréel de Carsten Höller fait se rencontrer la science et le fantastique, ce groupement de trois champignons invitant les regardeur·euse·s à la réflexion sur les mystères de la nature, de la conscience et de la perception. Dans la cour de l’Hôtel de la Marine, la sculpture cinétique Aeolian (1986) de Takis s’empare de l’énergie invisible du vent, ses pylônes en acier et ses orbes tournoyantes reliant la nature et la physique.
Yayoi Kusama, PUMPKIN (L) (2014), présentée par David Zwirner.
Jean Prouvé, Maison démontable 6x9 (1944), présentée par Galerie Patrick Seguin.
John Chamberlain, BALMYWISECRACK
(2011), présentée par Mnuchin Gallery.
Ghada Amer, Paravent Girls
(2021–2022), présentée par Tina Kim Gallery, Marianne Boesky Gallery et Goodman Gallery.
Heinz Mack, Silver Stele (2015), présentée par Beck & Eggeling.
César, Pouce
(1965–1988), présentée par Almine Rech.
Richard Long, Gold Rush
(2006), présentée par Sperone Westwater.
Thomas Schütte, Tribute to Moondog (2024), présentée par Peter Freeman, Inc.
Roberto Sebastián Matta, Matta’s Tribal Sculptures (1991–2009), présentée par Galleria d’Arte Maggiore G.A.M.
Amilcar de Castro, Untitled (1990), présentée par Galeria Marilia Razuk et Almedia & Dale.
Niki de Saint Phalle, L’Arbre-Serpents
(1988), présentée par Galerie Mitterrand.
Carsten Höller, Giant Triple Mushroom
(2024), présentée par Gagosian.
Takis, Aeolian
(1986) est présentée par White Cube.
Miu Miu est le Partenaire Officiel du Programme Public.
Plus d’informations sur le Programme public pendant Art Basel Paris sont disponibles ici.