Du 18 au 20 octobre 2024

Paris

Partenaires institutionnels

Réunion des musées nationaux – Grand Palais

La Réunion des musées nationaux - Grand Palais est un opérateur culturel dont la mission est de favoriser l’accès à la culture sur l’ensemble du territoire national, et au-delà. Elle regroupe de nombreuses expertises dans le domaine artistique et culturel avec une ambition : favoriser la rencontre du plus grand nombre avec l’art de toutes les cultures, de toutes les époques et sous toutes ses formes. Le Grand Palais est l’emblème de l’institution : elle y exerce ses savoir-faire, dont la production de grandes expositions et d’évènements culturels. À Paris, au Musée du Luxembourg, et partout en France, la RMN - Grand Palais déploie ses compétences autour de projets ambitieux et innovants.

Photographie de Matthieu Croizier pour Art Basel.

Ville de Paris / Fonds d’art contemporain – Paris Collections

Paris Collections présente ses acquisitions 2024 : elles rejoignent une collection de plus de 23 400 œuvres.

Retrouvez le Fonds d’art contemporain, ses actions et sa collection, sur son site internet.

Photographie : Avec l’aimable autorisation du Fonds d’Art Contemporain – Paris Collections.

Centre des Monuments Nationaux (CMN)

Le Centre des monuments nationaux (CMN) est un établissement public sous tutelle du ministère de la Culture. Créé en 1914 sous le nom de Caisse nationale des monuments historiques et préhistoriques, il devient le CMN en 2000. Financé par l’État, il conserve, gère et ouvre à la visite plus de cent monuments, allant de la Préhistoire au XX° siècle, dont dix-neuf sont inscrits sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO. Ses 1 470 agents ont accueilli plus de dix millions de visiteurs en 2022.

Le CMN a pour mission de conserver, restaurer et entretenir cent monuments et les 137.000 biens culturels placés sous sa responsabilité ; d’ouvrir à la visite et animer ces cent monuments nationaux ; de favoriser, avec près de 400 manifestations par an (expositions, spectacles, animations…), la participation des monuments nationaux à la vie culturelle et au développement du tourisme ; d’assurer une mission d’éditeur public sous la marque Éditions du patrimoine et contribuer ainsi fortement à la connaissance et à la promotion du patrimoine par l’édition de guides de visite, de beaux livres, de monographies d’architectes ou d’édifices, de livres pour enfants, d’ouvrages pour aveugles et malvoyants et pour sourds et malentendants.

Photographie d’Aliki Christoforou pour Art Basel.

Palais d’Iéna

Chargé d’élaborer le plan d’urbanisme de l’Exposition de 1937, Auguste Perret propose de doter Paris d’un nouvel axe monumental entre la place d’Italie et la colline de Chaillot : « les Champs-Élysées de la rive gauche ». La chute du gouvernement Daladier en 1934 entraîne l’abandon de ce projet grandiose. Perret obtient cependant deux commandes prestigieuses, le Mobilier National et Musée des Travaux Publics (Palais d’Iéna), qui vont lui permettre d’accomplir un rêve intemporel : ériger un monument classique en béton armé.

Au cours des années trente, les enjeux culturels se précisent. Il s’agit d’inscrire le béton armé dans la haute tradition de la discipline architecturale. Au Palais d’Iéna (1939), il définit un ordre classique dont les proportions découlent directement de la logique du matériau. Les colonnes élancées portent d’un seul jet la toiture, sous laquelle se glisse un second édifice. Le jeu de ces deux ossatures forme un écrin de proportions parfaites. Les colonnes s’évasent vers le sommet pour s’unir à la poutre de rive par un tronc de pyramide orné de motifs végétaux. La salle hypostyle, l’escalier et l’amphithéâtre offrent à ceux qui les pratiquent un cadre très noble. Machine implacable, captant l’ombre et la lumière dans la hiérarchie de ses textures et de ses moulures, la colonnade de l’avenue d’Iéna est l’expression la plus remarquable de « l’ordre du béton armé », contribution d’Auguste Perret à une discipline millénaire dont il se voulait l’artisan passager.

Photographie de Marion Berrin pour Art Basel.

Petit Palais

Construit pour l’Exposition universelle de 1900, le bâtiment du Petit Palais est un chef-d’œuvre de l’architecte Charles Girault. En 1902, il devient le musée des Beaux-Arts de la Ville de Paris et présente une très belle collection de peintures, sculptures, meubles et objets d’art datant de l’Antiquité à 1914.

Parmi les trésors du musée figurent une exceptionnelle collection de vases grecs et un très important ensemble de peintures flamandes et hollandaises du XVIIe siècle, présenté autour du célèbre Autoportrait au chien de Rembrandt. Une magnifique collection de peintures françaises des XVIIIe et XIXe siècles comprend des œuvres majeures de Fragonard, Greuze, David, Géricault, Delacroix, Courbet, Pissarro, Monet, Sisley, Cézanne et Vuillard. Le musée s’enorgueillit également d’une très belle collection de sculptures de Carpeaux, Carriès et Dalou. Le Petit Palais possède également une large collection d’art décoratif ainsi qu’un cabinet d’arts graphiques.

Depuis 2015, des artistes contemporains comme Kehinde Wiley, Andres Serrano, Valérie Jouve, Yan Pei-Ming, Laurence Aëgerter, Jean- Michel Othoniel, Ugo Rondinone, Loris Gréaud et cette année Street artists, sont invité∙e∙s à exposer dans les collections permanentes du Petit Palais afin de créer un dialogue avec ces peintures et révéler des liens entre leurs œuvres et celles du musée.

Crédit photo : Petit Palais.

Musée du Louvre

Ancienne résidence royale, le palais du Louvre accompagne l’histoire de France depuis huit siècles. Conçu dès sa création en 1793 comme un musée universel, le Louvre présente des collections qui couvrent 9 millénaires et 5 continents. Réparties en huit départements, bientôt neuf, plus de 35 000 œuvres sont universellement admirées. Gardien de ce patrimoine unique, le Louvre avait été, avant même la Révolution française, le lieu où les artistes pouvaient admirer les grands maîtres et créer à leur tour. Aujourd’hui encore, le Louvre continue à nourrir l’imagination des plus grands créateurs contemporains, architectes, peintres, sculpteurs, danseurs, musiciens ou même chefs.

Ainsi, les décors pérennes au sein du musée, s’inscrivent dans la continuité de l’histoire du palais qui est un cadre architectural idéal pour les commandes de décors peints ou sculpté à des artistes vivants. Le palais abrite des décors de Charles Le Brun et Eugène Delacroix, de Georges Braque (Les Oiseaux, peint en 1953) et, plus récemment, d’Anselm Kiefer (Athanor, 2007), de François Morellet (Esprit d’escalier, 2010) et de Cy Twombly (The Ceiling, 2010).

musée national Eugène-Delacroix

Le musée national Eugène-Delacroix est installé dans l’appartement et l’atelier dans lesquels Eugène Delacroix a vécu et créé de 1857 à sa mort. De l’appartement du peintre on peut aujourd’hui visiter la salle à manger, le salon et la chambre, qui accueillent les oeuvres du peintre. La visite se poursuit dans l’atelier d’Eugène Delacroix, donnant sur un charmant petit jardin. C’est l’artiste lui-même qui a fait construire son atelier, où il a travaillé entouré de milliers d’esquisses et de dessins mais aussi d’objets ramenés de son voyage au Maroc. La collection du musée national Eugène-Delacroix réunit aujourd’hui des peintures, des dessins, des estampes, des lettres d’Eugène Delacroix et de ses contemporains, abordant ainsi à travers des thématiques variées l’oeuvre du peintre et son processus créatif.

Photographie d’Aliki Christoforou pour Art Basel.

Beaux-Arts de Paris

Les Beaux-Arts de Paris sont à la fois un lieu de formation et d’expérimentations artistiques, d’expositions, de conservation de collections historiques et contemporaines et une maison d’édition. L’École a pour vocation première de former des artistes de haut niveau.

Photographie d’Aliki Christoforou pour Art Basel.

École du Louvre

Fondée en 1882, établissement public du ministère de la Culture, située au Palais du Louvre, l’École du Louvre est un établissement d’enseignement supérieur qui dispense des cours d’histoire de l’art, d’archéologie, d’épigraphie, d’histoire des civilisations, d’anthropologie et de muséologie.

Lieu d’étude ouvert sur le monde, forte de nombreux partenariats nationaux et internationaux et d’un Centre de recherche en plein essor, L’École du Louvre organise également colloques, journées d’étude et séminaires ; publie manuels, ouvrages spécialisés et édite une revue de recherche en ligne.

Pour Paris+ par Art Basel, près d’une soixantaine de ses élèves, de différents niveaux d’étude et de différentes spécialités, seront présent⸱e⸱s aux quatre lieux du secteur Sites - le jardin des Tuileries, la place Vendôme, le musée national Eugène-Delacroix, et les Beaux-Arts de Paris - entre le 20 et le 23 octobre (15h-17h30) dans le cadre d’un dispositif de médiation mis en place par l’École du Louvre, conçu comme un exercice pédagogique grandeur nature.