Niki de Saint Phalle, L’Arbre-Serpents, 1988

Présenté par la Galerie Mitterrand

Née en 1930 à Neuilly-sur-Seine, décédée en 2002 à San Diego

270 x 320 x 230 cm

Miroir, peinture uréthane et feuille d’or sur FRP et ciment

À la suite d’un traumatisme d’enfance, l’artiste franco-américaine Niki de Saint Phalle grandit dans la phobie des serpents. Devenue adulte, elle confronta sa peur en les célébrant à travers une série d’œuvres. Initiés au début des années 1980, ses arbres-serpents faisaient de ces créatures des symboles totémiques de transformation et de bon augure. La première version, réalisée en 1982, figure dans son célèbre jardin des Tarots, en Italie. Cette version en exhibe une douzaine sous la forme de branches colorées et ondulantes. Recouverte de fragments de miroir, de mosaïque, de verre et de feuille d’or, l’œuvre reflète ce qui l’entoure dans un jaillissement de couleurs et de lumière. Ce ne sont plus les reptiles menaçants qui peuplaient les premiers cauchemars de l’artiste, mais des serpents inoffensifs qui invitent au jeu.

Un dispositif de médiation est assuré tous les jours du 16 au 20 octobre 2024 par les élèves de l’École du Louvre

Ouvert du 12 au 20 octobre, accès libre et gratuit

Miu Miu est le Partenaire Officiel du Programme Public.

Crédit photo : Niki de Saint Phalle, L’Arbre-Serpents (détail), 1988. Avec l’aimable autorisation de Galerie Mitterrand © Gregory Copitet