Jean-Charles de Quillacq, A real boy, 2024

Présenté par Marcelle Alix

Né en 1979 à Parthenay, vit et travaille entre Sussac et Zürich

Vidéos, installations

L’exubérant cadre du XVIIe siècle de la Chapelle des Petits-Augustins ne pouvait offrir meilleur écrin aux sculptures du XXIe siècle de Jean-Charles de Quillacq. Morceaux de pain, mégots de cigarette… Divers objets du quotidien en résine époxy, liquide de refroidissement automobile, onguents, goudron, et autres matériaux organiques ponctuent l’espace. Le travail de Jean-Charles de Quillacq se développe principalement autour du corps humain. Mannequins à moitié nus à l’entrejambe en fibre de verre moulés dans un jeans, un aquarium contenant une reconstitution chimique de la sueur, ses représentations agissent comme des métaphores de la nature ambiguë et instable du capitalisme. L’artiste n’hésite pas à s’intégrer lui-même dans son travail : au centre de l’installation, un film le montre profondément endormi dans son atelier, entouré de ses matériaux et de ses œuvres en cours.

Un dispositif de médiation est assuré tous les jours du 16 au 20 octobre 2024 par les élèves de l’École du Louvre.

Ouvert du 14 au 20 octobre, de 10h à 19h, accès libre et gratuit

Miu Miu est le Partenaire Officiel du Programme Public.

Crédit photo : Vue d’installation de l’œuvre Alexa (2021) de Jean-Charles de Quillacq dans l’exposition « Des corps, des écritures. Regards sur l’art aujourd’hui », Musée d’Art Moderne, Paris, 2021. Photographie d’Aurélien Mole.